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Le jour où je quittai la maison pour la ville Jou mwen kite lakay mwen pou’m ale lavil Le jour où je quittai la maison pour la ville

Written by Lesley Koyi, Ursula Nafula

Illustrated by Brian Wambi

Translated by Alexandra Danahy

Read by Monique Bournot-Trites

Language French

Level Level 3

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Le petit arrêt d’autobus dans mon village était occupé par des tas de gens et des autobus surchargés. Sur le sol il y avait encore plus de choses à charger. Les revendeurs de billets criaient les noms des endroits où leurs autobus allaient.

Ti estasyon otobis la nan kominote kote’m rete a chaje ak moun ak otobis. Atè a te chaje ak bagay pou mete nan otobis yo. Machann tikè yo tap rele non kote otobis yo ta prale.

Le petit arrêt d’autobus dans mon village était occupé par des tas de gens et des autobus surchargés. Sur le sol il y avait encore plus de choses à charger. Les revendeurs de billets criaient les noms des endroits où leurs autobus allaient.


J’entendis un revendeur de billets crier: « Ville ! Ville ! Direction ouest ! ». C’était l’autobus que je devais prendre.

“Lavil! Lavil! Direksyon lwès! Yonn nan machann yo di non kote mwen ta prale a.

J’entendis un revendeur de billets crier: « Ville ! Ville ! Direction ouest ! ». C’était l’autobus que je devais prendre.


L’autobus de ville était presque plein, mais plus de personnes poussaient encore pour embarquer. Quelques-unes chargèrent leurs valises sous l’autobus. D’autres mirent les leurs sur les étagères à l’intérieur.

Otobis lavil la te prèske plen, men moun tap pouse toujou pou yo monte. Kèk nan yo mete sak yo anba otobis la, lòt te mete pa yo sou etajè anndan otobis la.

L’autobus de ville était presque plein, mais plus de personnes poussaient encore pour embarquer. Quelques-unes chargèrent leurs valises sous l’autobus. D’autres mirent les leurs sur les étagères à l’intérieur.


Des nouveaux passagers agrippaient leurs billets tandis qu’ils cherchaient un endroit pour s’asseoir dans l’autobus. Des femmes avec de jeunes enfants les installaient confortablement pour le long voyage.

Nouvo pasaje yo kenbe tikè yo di nan men yo pandan yap chache kote pou yo chita nan otobis la. Fanm ak jèn timoun tap ranje kò yo pou vwayaj long sa a.

Des nouveaux passagers agrippaient leurs billets tandis qu’ils cherchaient un endroit pour s’asseoir dans l’autobus. Des femmes avec de jeunes enfants les installaient confortablement pour le long voyage.


Je me suis serré à côté d’une fenêtre. La personne à côté de moi tenait un sac vert en plastique fermement. Il portait de vieilles sandales, un manteau usé, et il semblait nerveux.

Mwen chita bò kote yon fenèt. Yon granmoun te chita akote’m. Li tap kenbe yon sak plastik vèt byen fèmen. Li te gen vye sapat nan pye’l ak yon manto chire. Li te gen yon jan eksite.

Je me suis serré à côté d’une fenêtre. La personne à côté de moi tenait un sac vert en plastique fermement. Il portait de vieilles sandales, un manteau usé, et il semblait nerveux.


Je regardai à l’extérieur de l’autobus et je réalisai que je quittais mon village, l’endroit où j’avais grandi. Je me rendais à la grande ville.

Mwen gade deyò enpi se lè sa mwen santi ke mwen tap kite kominote mwen an, kote’m te grandi. Mwen ta pral lavil.

Je regardai à l’extérieur de l’autobus et je réalisai que je quittais mon village, l’endroit où j’avais grandi. Je me rendais à la grande ville.


Le chargement était complet et tous les passagers étaient assis. Des colporteurs se frayaient encore un passage dans l’autobus pour vendre leurs marchandises aux passagers. Chacun criait les noms des articles disponibles. Les mots me semblaient drôles.

Otobis lan te fin plen. Tout pasaje yo te chita. Machann lari tap eseye pase nan koulwa a pou yo vann dènye machandiz yo. Chak moun tap rele non machandiz pa yo. Pou mwen tout mo sa yo te komik.

Le chargement était complet et tous les passagers étaient assis. Des colporteurs se frayaient encore un passage dans l’autobus pour vendre leurs marchandises aux passagers. Chacun criait les noms des articles disponibles. Les mots me semblaient drôles.


Quelques passagers achetèrent des breuvages, d’autres achetèrent des petites collations et commencèrent à manger. Ceux qui n’avaient pas d’argent, comme moi, observaient seulement.

Kèk pasaje tap achte bwason oswa ti manje. Men, moun ki pa te gen lajan, tankou mwen, rete gade.

Quelques passagers achetèrent des breuvages, d’autres achetèrent des petites collations et commencèrent à manger. Ceux qui n’avaient pas d’argent, comme moi, observaient seulement.


Ces activités furent interrompues par le klaxonnement de l’autobus, un signe que nous étions prêts à partir. Le revendeur de billets cria aux colporteurs de sortir.

Tout aktivite kanpe lè otobis la kòmanse klaksonen, sa vle di ke nou pare pou’n ale. Machann tikè yo mande machann lari yo sòti nan otobis la.

Ces activités furent interrompues par le klaxonnement de l’autobus, un signe que nous étions prêts à partir. Le revendeur de billets cria aux colporteurs de sortir.


Les colporteurs se poussaient pour sortir de l’autobus. Quelques-uns ont redonné de la monnaie au voyageurs. D’autres ont fait des tentatives de dernière minute pour vendre d’autres articles.

Machann yo tap batay pou yo sòti. Kèk nan yo tap remèt klyan lajan alòs ke lòt tap fè dènye tantativ pou yo vann ankò.

Les colporteurs se poussaient pour sortir de l’autobus. Quelques-uns ont redonné de la monnaie au voyageurs. D’autres ont fait des tentatives de dernière minute pour vendre d’autres articles.


Lorsque l’autobus quitta l’arrêt, j’ai regardé par la fenêtre fixement. Je me demandais si je retournerais à mon village un jour.

Lè otobis la kite estasyon an, mwen gade deyò epi mwen mande tèt mwen si’m tap janm tounen lakay mwen ankò.

Lorsque l’autobus quitta l’arrêt, j’ai regardé par la fenêtre fixement. Je me demandais si je retournerais à mon village un jour.


Alors que le voyage avançait, l’intérieur de l’autobus est devenu très chaud. J’ai fermé les yeux en espérant dormir.

Li te kòmanse fè cho nan otobis la. Mwen fèmen je’m pou’m eseye dòmi.

Alors que le voyage avançait, l’intérieur de l’autobus est devenu très chaud. J’ai fermé les yeux en espérant dormir.


Mais je repensais toujours à chez moi. Est-ce que ma mère serait en sécurité ? Est-ce que mes lapins rapporteraient de l’argent ? Est-ce que mon frère se souviendrait d’arroser mes semis d’arbres ?

Men, lespri’m toujou tounen sou lakay mwen. Èske manman’m an sekirite? Èske lapen mwen yo ap bay lajan? Èske frè’m ap sonje wouze ti pyebwa mwen te plante yo?

Mais je repensais toujours à chez moi. Est-ce que ma mère serait en sécurité ? Est-ce que mes lapins rapporteraient de l’argent ? Est-ce que mon frère se souviendrait d’arroser mes semis d’arbres ?


En chemin, j’ai mémorisé le nom de l’endroit où mon oncle vivait dans la grande ville. Je le marmonnais encore lorsque je me suis endormi.

Sou wout la, mwen tap sonje adrès kote tonton’m nan rete lavil. Mwen tap repete non an nan tèt mwen epi mwen tonbe dòmi.

En chemin, j’ai mémorisé le nom de l’endroit où mon oncle vivait dans la grande ville. Je le marmonnais encore lorsque je me suis endormi.


Neuf heures plus tard, je me suis réveillé au bruit de quelqu’un qui appelait les passagers qui retournaient au village. J’ai ramassé mon petit sac et j’ai sauté de l’autobus.

Nèf èdtan apre, mwen leve lè mwen tande yon moun ap rele non pasaje yo. Mwen ranmase ti sak mwen epi’m desann otobis la.

Neuf heures plus tard, je me suis réveillé au bruit de quelqu’un qui appelait les passagers qui retournaient au village. J’ai ramassé mon petit sac et j’ai sauté de l’autobus.


L’autobus de retour se remplissait rapidement. Bientôt il partirait vers l’est. La chose la plus importante pour moi maintenant était de commencer à chercher la maison de mon oncle.

Otobis retou a te plen deja. Li te pare pou’l tounen nan direksyon lès. Sa ki te pi enpòtan pou mwen lè sa a se te kòmanse chache lakay kote tonton’m nan rete.

L’autobus de retour se remplissait rapidement. Bientôt il partirait vers l’est. La chose la plus importante pour moi maintenant était de commencer à chercher la maison de mon oncle.


Written by: Lesley Koyi, Ursula Nafula
Illustrated by: Brian Wambi
Translated by: Alexandra Danahy
Read by: Monique Bournot-Trites
Language: French
Level: Level 3
Source: The day I left home for the city from African Storybook
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