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A tyúk és a sas Poule et Aigle

Écrit par Ann Nduku

Illustré par Wiehan de Jager

Traduit par Boglárka Vermeki

Langue hongrois

Niveau Niveau 3

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Egyszer régen a tyúk és a sas barátok voltak. Békében éltek együtt a többi madárral. Egyikük sem tudott repülni.

Il était une fois deux amies: Poule et Aigle. Elles habitaient en paix avec tous les autres oiseaux. Pas un seul ne pouvait voler.


Egy nap éhínség tört ki a földön. A sasnak sokáig kellett mennie, hogy élelmet találjon. Nagyon fáradtan tért vissza. “Biztos, hogy egyszerűbben is lehet utazni!” - mondta a sas.

Un jour, il y a eu une famine dans le pays. Aigle devait marcher très loin pour trouver de la nourriture. Elle revenait épuisée. « Il doit y avoir une façon plus simple de voyager ! » dit Aigle.


Másnap a tyúknak csodálatos ötlete támadt. Összegyűjtötte a madár barátainak lehullott tollait. “Varrjuk rá ezeket a tollakat a saját tollainkra” - mondta - “Talán így könnyebben tudunk majd utazni.”

Après une bonne nuit de sommeil, Poule eut une idée de génie. Elle commença à recueillir les plumes tombées de tous leurs amis oiseaux. « Cousons-les ensemble par-dessus nos propres plumes, » dit-elle. « Peut-être que cela rendra nos voyages plus faciles. »


Az egész faluban csak a sasnál volt tű, ezért ő kezdett el először varrni. Gyönyörű szárnyakat készített magának, és a tyúk fölé repült. A tyúk kölcsönkérte a tűt, de hamar belefáradt a varrásba. A szekrényen hagyta a varróeszközt és a konyhába ment, hogy ételt készítsen gyermekeinek.

Aigle était la seule dans le village qui avait une aiguille, alors elle commença à coudre la première. Elle se fabriqua une belle paire d’ailes et vola au-dessus de Poule. Poule emprunta l’aiguille, mais elle se fatigua de coudre. Elle laissa l’aiguille sur l’armoire et se rendit dans la cuisine pour préparer de la nourriture pour ses enfants.


Minden madár látta, hogy milyen szépen repül a sas. Kölcsönkérték a tűt a tyúktól, hogy ők is szárnyakat készíthessenek maguknak. Hamarosan az ég tele lett repülő madarakkal.

Mais les autres oiseaux avaient vu Aigle s’envoler. Ils demandèrent à Poule de leur prêter l’aiguille pour qu’ils puissent se faire des ailes aussi. Bientôt il y avait des oiseaux qui volaient partout dans le ciel.


Amikor az utolsó madár visszavitte a tűt, a tyúk éppen nem volt otthon. A gyerekei vették át a varrótűt és játszani kezdtek vele. Amikor elfáradtak a homokban hagyták.

Quand le dernier oiseau retourna l’aiguille empruntée, Poule n’était pas là. Donc, ses enfants prirent l’aiguille et commencèrent à jouer avec elle. Lorsqu’ils se fatiguèrent de ce jeu, ils laissèrent l’aiguille dans le sable.


A sas késő délután visszatért és kérte a tűt, hogy megigazíthasson néhány az útja során meglazult tollat. A tyúk kereste a szekrényen, kereste a konyhában, kereste az udvaron, de a tűt sehol sem találta.

Plus tard cet après-midi-là, Aigle revint. Elle demanda d’avoir l’aiguille pour réparer quelques plumes qui s’étaient desserrées durant son voyage. Poule jeta un coup d’œil sur l’armoire. Elle regarda dans la cuisine. Elle regarda dans la cour. Mais on ne pouvait pas trouver l’aiguille.


“Kérlek adj még egy napot!” - kérlelte a sast - “Akkor majd megjavíthatod a szárnyadat és elrepülhetsz élelemért.” “Csak egy napot adok.” - mondta a sas - “Ha nem találod meg a tűt, az egyik csibédet nekem kell adnod fizetségként.”

« Donne-moi un autre jour, » Poule supplia Aigle. « Ensuite, tu pourras réparer ton aile et t’envoler pour aller chercher de la nourriture encore une fois. » « Seulement un autre jour, » dit Aigle. « Si tu ne peux pas trouver l’aiguille, tu devras me donner un de tes poussins comme paiement. »


Másnap, amikor a sas visszatért, látta, hogy a tyúk a földet kapirgálja, de a tű nem volt sehol. Leereszkedett, gyorsan elkapott egy csibét és magával vitte. Ettől a naptól kezdve, valahányszor megjelenik a sas az égen, látja, hogy a tyúk kapirgálva keresi a tűt.

Quand Aigle arriva le jour suivant, elle trouva Poule en train de gratter dans le sable, mais pas d’aiguille. Alors, Aigle descendit très vite en vol, attrapa un des poussins et l’emporta avec elle. À jamais après cela, chaque fois qu’Aigle apparaît, elle trouve Poule qui gratte dans le sable pour essayer de retrouver l’aiguille.


Amint a tyúk meglátja a sas árnyékát a földön, így figyelmezteti a csibéit: “Meneküljetek be!” És ők így válaszolnak: “Nem vagyunk bolondok. Futunk.”

Lorsque l’ombre de l’aile d’Aigle tombe par terre, Poule avertit ses poussins. « Tassez-vous du terrain sec et dégagé. » Et ils répondent, « Nous ne sommes pas imbéciles. Nous courrons. »


Écrit par: Ann Nduku
Illustré par: Wiehan de Jager
Traduit par: Boglárka Vermeki
Langue: hongrois
Niveau: Niveau 3
Source: Hen and Eagle du Livre de contes africains
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