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Lukkuu fi Risaa Poule et Aigle

Écrit par Ann Nduku

Illustré par Wiehan de Jager

Traduit par Demoze Degefa

Langue oromo

Niveau Niveau 3

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Yeroo tokko Lukkuu fi Risaan hiriyotaa turan. Simbroota kaanani waliin nagaan jiraata turan. Tokkoon isaanitu balali’u hindanda’an.

Il était une fois deux amies: Poule et Aigle. Elles habitaient en paix avec tous les autres oiseaux. Pas un seul ne pouvait voler.


Yeroo tokko lafairratti beelatu ture. Risaan nyataa barbachuuf lafa dheera deemu qabdi. Dadhabdee gara mana deebite, “Kraan salphaan jiraachu maala”, jete Risaan.

Un jour, il y a eu une famine dans le pays. Aigle devait marcher très loin pour trouver de la nourriture. Elle revenait épuisée. « Il doit y avoir une façon plus simple de voyager ! » dit Aigle.


Halkan garii booda lukkun yaada garii argate. Lukkuun tuni ballii hiriyoota iraa kufe guruu calqabdee. “Me balliiwan kan kankeyna gubbatti yaa hodhinu,” jette lukkuun. “Tari kuni balaali’udhaf nugargaara ta’a.”

Après une bonne nuit de sommeil, Poule eut une idée de génie. Elle commença à recueillir les plumes tombées de tous leurs amis oiseaux. « Cousons-les ensemble par-dessus nos propres plumes, » dit-elle. « Peut-être que cela rendra nos voyages plus faciles. »


Risaan hudhuu calqabde sababin isaas ishee qofatu lilmoo qaba. Ballii lama bareeda isaa tolfatee lukkuu gubbaa balali’uu calqabde. lukkuun lilmoo ergifatulle yeroom san hidhuu ifatte. Lilimee kapbordi gubbaa irratti dhiftee gara mana nytaa bilchessuu deemite.

Aigle était la seule dans le village qui avait une aiguille, alors elle commença à coudre la première. Elle se fabriqua une belle paire d’ailes et vola au-dessus de Poule. Poule emprunta l’aiguille, mais elle se fatigua de coudre. Elle laissa l’aiguille sur l’armoire et se rendit dans la cuisine pour préparer de la nourriture pour ses enfants.


Garu sibrrowan kun yeroo risaan balali’u argan jiru. Isaanis balli mataa isaani tolfachudhaf lukkuun akka lilimee isaanif ergisan gafatan. Yerooma sana simbirron bayeen samii irra balali’u calqaban.

Mais les autres oiseaux avaient vu Aigle s’envoler. Ils demandèrent à Poule de leur prêter l’aiguille pour qu’ils puissent se faire des ailes aussi. Bientôt il y avait des oiseaux qui volaient partout dans le ciel.


Yeroo simbirroon dhumaa lilimee ergifate debistu, lukkuun achi hinjirtu turte. Ijoolen ishee lilme fudhaate ittin taphatee. Yeroo tapha isaani xummuran lilimee cirracha kessati gatani deeman.

Quand le dernier oiseau retourna l’aiguille empruntée, Poule n’était pas là. Donc, ses enfants prirent l’aiguille et commencèrent à jouer avec elle. Lorsqu’ils se fatiguèrent de ce jeu, ils laissèrent l’aiguille dans le sable.


Guyyaa galgala sanii, risaan nideebi’e. Balliiwan yeroo karaa deemitu bubuqa’aan cimsuuf lilimee gafatte. Lukkuun kapbordi gubba ilaalte. Mana nyaata ittiqophessan kessas ilaalte. Mana duubas ilaalte. Grau lililmee argachuu hindandenye.

Plus tard cet après-midi-là, Aigle revint. Elle demanda d’avoir l’aiguille pour réparer quelques plumes qui s’étaient desserrées durant son voyage. Poule jeta un coup d’œil sur l’armoire. Elle regarda dans la cuisine. Elle regarda dans la cour. Mais on ne pouvait pas trouver l’aiguille.


Lukkuun guyyaa tokko nafkenni’ jettee risaa gafate. “Sana booda balli kee nitolfata, balalitee nyaata niargatta” jetteen. “Guyyaa tokko qofa,” jedhe risaan. “Yoo lilimee kiyyaa nafhinkennene, cicii kee tokkicha akka kafaltitti nakennita.”

« Donne-moi un autre jour, » Poule supplia Aigle. « Ensuite, tu pourras réparer ton aile et t’envoler pour aller chercher de la nourriture encore une fois. » « Seulement un autre jour, » dit Aigle. « Si tu ne peux pas trouver l’aiguille, tu devras me donner un de tes poussins comme paiement. »


Yeroo risaan barii sana dhufu, lukkuun yeroo cirrachaa qoottu argite garuu lilimee hinarganne. Yeroom sani risaan dafee gadi balali’ee cicii tokkicha fundahte. Fudhatee ittin figide. Guyyaa sanirra calqabe lukkuun yomillee, essumattu taanan lukkuun lilmee barbacha lafa qotti.

Quand Aigle arriva le jour suivant, elle trouva Poule en train de gratter dans le sable, mais pas d’aiguille. Alors, Aigle descendit très vite en vol, attrapa un des poussins et l’emporta avec elle. À jamais après cela, chaque fois qu’Aigle apparaît, elle trouve Poule qui gratte dans le sable pour essayer de retrouver l’aiguille.


Akkumaa gaddisini risaa lafa irratti muldhateen, lukkuun ijoolee isheeti himiti. “Dafaati lafa qullaa kessa bahaa,” jettene. Isaanis akkan jedhan, “Nuti guyyaamiti. Nifiginna.”

Lorsque l’ombre de l’aile d’Aigle tombe par terre, Poule avertit ses poussins. « Tassez-vous du terrain sec et dégagé. » Et ils répondent, « Nous ne sommes pas imbéciles. Nous courrons. »


Écrit par: Ann Nduku
Illustré par: Wiehan de Jager
Traduit par: Demoze Degefa
Langue: oromo
Niveau: Niveau 3
Source: Hen and Eagle du Livre de contes africains
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